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yves juhel - Page 29

  • L'œuvre de la semaine (204) : un paysage aride sous un ciel menaçant

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    N° d'inv. 145. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le 7 août 2000, alors qu'il travaille essentiellement sur sa grande série des bouquets éclatés, Yves Juhel fait une pause et commence quatre tableaux, quatre paysages, sur des formats identiques, en 46x38. Que se passe-t-il ensuite ? Mystère... Ce qui est certain, c'est que ces quatre toiles, il ne les achève que trois mois plus tard, le 9 novembre 2000. Ce sont du moins les deux seules dates inscrites au dos de ces œuvres, aux côtés de la signature de l'artiste. Un délai étonnant, tout comme la date d'achèvement. Peu de d'œuvres d'Yves Juhel ont en effet réalisées en automne et en hiver.

    Deux d'entre elles ont déjà été présentées sur ce blog, répertoriées sous les numéros 96 et 97. En voici une troisième. Un paysage qui se découpe en trois parties, entre un premier plan jaune aride, un second plan d'un vert lumineux, éblouissant, et un ciel en contraste, orageux, d'un gris vert menaçant. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (203) : le dos tourné

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    N° d'inv. 495. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En 1990 et 1991, Yves Juhel développe son œuvre autour d'une thématique sociale. Il peint et dessine des personnages en souffrance ou en difficulté, dans la rue, au bistrot ou dans des intérieurs austères. Les ambiances sont sombres, voire douloureuses ou même morbides. 

    Cette série se compose de tableaux, à l'image de ceux numérotés 362, 462 et 463, mais aussi de dessins, comme par exemple les N° 279, 285 et celui présenté cette semaine.

    L'homme est ici solitaire, le dos tourné, accoudé à ce qui ressemble un comptoir de bar ou à la fenêtre de son appartement, regardant vers l'extérieur. Le corps se dessine en une courbe étrange, presque inconfortable. L'artiste a ici utilisé sanguine, fusain et craie blanche, et surtout un support assez rare dans son œuvre, un papier gris. Le tout dans un petit format : 24x18.

    Comme pour toute cette série, l'artiste a signé au verso, avec pour toute date la seule mention de l'année, 1990.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (202) : sombre bouquet

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    N° d'inv. 16. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici un nouvel exemplaire de la série des bouquets éclatés peinte par Yves Juhel en 2000 (Voir la rétrospective ici). Une série commencée à la mi-avril et qui compte une vingtaine de toiles, pour la plupart de format carré. Les premières ont été essentiellement peintes sur des toiles de 180x180. Puis, à partir de début août, l'artiste a sensiblement réduit le format, en passant au 150x150.

    C'est à cette période que correspond le tableau que nous présentons cette semaine. Si le cœur explosif occupe ici une grande partie de l'espace, il est plus difficile de distinguer les fleurs et pétales épars, d'un brun jaune triste ou d'un noir évoquant plutôt des morceaux de charbon.

    De toute la série, il s'agit de la seule toile signée au recto par l'artiste, dans le coin inférieur droit, avec la mention de l'année 2000. Au verso, outre la signature, deux dates sont inscrites : les 17 et 20 août 2000. Difficile pourtant d'imaginer qu'elle n'a été peinte qu'en deux jours.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (201) : le mouton aux reflets mauves

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    N° d'inv. 569. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les premières œuvres d'Yves Juhel datées de 2002 ont été réalisées fin juillet-début août. L'artiste s'est-il accordé une pause avant cela ? Manquait-il d'inspiration ? De temps ? D'espace ? Les œuvres peintes durant les sept premiers mois de l'année ont-elle disparu ? Nous ne le savons pas... 

    Ce qui est certain, c'est qu'après ce grand blanc, il reprend avec des séries animalières peintes à la gouache. Et avant sa grande galerie de portraits caprins, ovin, équins et bovins (voir la série ici), il s'est attaqué à quelques animaux en pied, dont on a déjà vu un exemplaire sur ce blog (N° 326), lui même datant du 31 juillet. Points communs entre ces premières œuvres de l'été 2002, des couleurs pâles, et un fond atypique, composé d'une trame de points réguliers, comme si l'artiste avait utilisé du papier bulle enduit de peinture, appliqué ensuite sur la feuille de papier. 

    Trois de ces œuvres, peintes sur des feuilles au format Raisin (50x65), sont datées du 1er août 2002. Pour ce mouton, Yves Juhel a d'abord dessiné les contours de l'animal au fusain, avant d'utiliser une peinture très diluée pour la couleur, donnant ici à l'animal une teinte aux reflets mauves. 

    Dates et signature de l'artiste sont inscrites dans le coin inférieur droit.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (200) : le teckel

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    N° d'inv. 525. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le 31 août 2001, en pleine série animalière, Yves Juhel prend son fusain et une pile de feuilles, et se met à dessiner, dessiner, dessiner... Au total, seize dessins sont datés de ce jour d'été. Seize études de chiens, de toutes races, dans des attitudes diverses, dont deux ont déjà été présentés sur ce blog (513, 520). Après le lévrier et le bouledogue, voici donc le teckel.

    Comme les autres, ce dessin n'est pas signé. Et il est rangé dans un classeur indiquant que ces œuvres ont été réalisées à Issy-les-Moulineaux, alors que l'artiste était encore dans les ateliers collectifs de l'Artsenal.

    O. D.